Faut-il aimer, dévorer ou mépriser la saga de Stephenie Meyer ? Parmi les Sœurs des éléments, le débat fait rage depuis déjà plusieurs mois. Il y a les « Twilighteuses » et les « Antitwilighteuses » et l’antagonisme est presque aussi tranchant que les dents des Cullen.
Pour ceux et celles qui reviendraient à peine d’une mission habitée sur Mars et auraient manqué la prise d’assaut de nos écrans et des étagères de nos librairies par les quatre volumes qui constituent Twilight la saga de Stephenie Meyer, ceux-ci relatent les aventures d’une adolescente américaine qui tombe amoureuse d’un vampire. Aux dernières nouvelles les bouquins auraient totalisé 28 millions de vente sur le globe. Le premier film, sorti l’hiver dernier, a approché les trois millions d’entrées en France et le deuxième –annoncé le 18 novembre prochain- est déjà un évènement.
En marge des produits dérivés, les pastiches apparaissent comme celui que Cerrydwen Asherah, ma chère SP, avait publié il y a quelques semaines sur son blog. Original ou racoleur, romantique ou anachronique, produit marketing ou oeuvre d’une imagination fertile, Twilight a donc ses fans irréductibles et ses détracteurs… Tout aussi irréductibles. Dans la première comme la seconde catégorie, certains ont suivi avec passion il y a quelques années, les aventures de Buffy, la Tueuse de Vampires. L’un de ces a-crocs a décidé d’en faire un clip, plutôt marrant.
Tout cela pour dire qu’après avoir été quasiment forcée à voir le premier film (par deux amies qui l’avaient pourtant déjà vu et ne manqueront pas de se reconnaître ), je viens d’achever le quatrième tome. Ainsi que l’a fielleusement remarqué Stephen King, Stephenie Meyer n’a certainement pas la fibre littéraire de JK Rowling, la créatrice d’Harry Potter, mais elle ne manque pas de talent, pour construire une intrigue. Je ne sais pas si les Cullen vont me manquer, mais j’ai passé un excellent moment en leur compagnie et je suppose que je n’échapperais pas au deuxième film, probablement grâce aux mêmes amies
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Mais par pitié, débarrassez-nous de ce fadouille de Robert Pattinsson, qui était fait pour incarner Edward Cullen autant que moi pour dire la messe à Westminster… Là, je sens que je vais me faire un paquet d’ennemies .