Avec un message de respect de la nature, un peuple de la forêt aux traditions chamaniques maniant la magie dans l’éthique au service de la vie, Avatar danse depuis bientôt deux semaines comme un rituel familier dans les pupilles des païens de
la planète. Et James Cameron, son réalisateur à l’audace novatrice, n’en est peut-être pas conscient mais un païen rugit dans ses entrailles. Douze ans après la sortie de Titanic, qui révolutionna la conception du long métrage à Hollywood, le metteur en scène américain est revenu aux affaires avec un film encore plus cher et encore plus spectaculaire. Mais grâce à l’adhésion massive des spectateurs depuis la sortie mondiale d’Avatar le 16 décembre, il semble que les quelque 600 Millions de $ qu’ont coûté ces 162 mn d’intense expérience cinématographique à vivre obligatoirement en Imax et en 3D, ont déjà passé le seuil fatidique de
la rentabilité. En tête du box office dans 107 pays, nominé pour le Golden Globe du meilleur film, Avatar est le film évènement des derniers jours de cette année charnière.
Pour ceux et celles qui auraient échappé à la… « titanique » campagne promotionnelle ou hésiteraient encore à se traîner jusqu’au plus proche Imax, ce dossier sur le site du magazine Première donne les infos incontournables sur le film. Personnellement, j’ai acheté mon ticket sans m’être documentée et je ne regrette rien. Seize ans après l’opération coup de poing orchestrée par Steven Spielberg avec Jurassic Park, James Cameron a projeté le septième art dans une nouvelle ère technologique. Avec en prime, un message dans lequel les spiritualités terriennes du monde entier pourront se reconnaître.